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La création

Le Grand Prix Cycliste d’ISBERGUES a été créé en 1945, par le secrétaire général de la mairie avec l’aide de quelques commerçants pour donner une animation supplémentaire à l’occasion du raccroc de la ducasse du PONT-à-BALQUES. Devant le succès populaire rencontré il fût décidé de l’organiser tous les ans le 2éme lundi de Septembre jusqu’en 1954, ou après cette date il prend sa place définitive au calendrier le 3éme Dimanche de Septembre (sauf en 1964).

Non officiel en 1945 et 1946 il le devint en 1947 avec l’appui technique du Vélo club de LILLERS, club affilié à la FFC. En 1948 et 1949 c’est avec le club de l’U.S. de SAINT-OMER que se déroulent les 2éme et 3éme éditions. 
Appelé grand prix des commerçants du Pont-à-BALQUES les 2 premières années, puis successivement grand prix de la ville d’ISBERGUES, grand prix cycliste international d’ISBERGUES et enfin en 2006 Grand Prix International d’ISBERGUES - Pas-de-Calais. Les premières éditions, furent disputées par des coureurs amateurs et des indépendants, en 1949 placé sous l’égide de la F.F.C il fut ouvert à toutes les catégories y compris professionnelles en individuel. En 1962 pour la première fois, il n’y a plus d’engagement individuel seul les groupes sportifs sont autorisés à participés, l’épreuve étant devenue qualificative pour le championnat de France. En 1982 la course devient open, les sélections nationales amateurs sont autorisées à participer et ce jusqu’en 1992 et la création de la coupe de France. 

Après 71 années, sans aucune interruption le grand prix d’ISBERGUES a été organisé par des groupes de bénévoles, (une quinzaine au départ, 70 actuellement) qui se sont succédés au fil des années, avec également la municipalité très imprégnée depuis l’origine. Parmi ces élus, le GPI doit beaucoup aux maires, Roland HUGUET 1er magistrat de la ville de 1965 à 1997, député de la 8éme circonscription de 1973 à 1992 et président du conseil général du Pas de Calais, de 1981 à 2003, Jacques NAPIERAJ maire d’ISBERGUES depuis 1998.

A la tête de cette grande épreuve se sont succédé 5 présidents, Paul DUCROCQ président fondateur de 1945 à 1955, Maurice LABRE 1956-1980, membre du GPI jusqu’en 2005 date de son décès à 89 ans. Guy DEMBREVILLE de 1981-1986. Guy MOLLET 1987- 2000. Guy Michel DUPONT 2001- 2014 et enfin Jean Claude WILLEMS. Parmi les organisateurs d’aujourd’hui nombreux sont les adhérents qui compte plus de 20 et 30 ans de présence, la palme revenant à Robert HELLEBOID membre depuis 1957.

Le G.P.I est de classe 1.1, du circuit EUROPE tour de l’UNION CYCLISTE INTERNATIONALE et aussi la 14éme épreuve de la 26éme coupe de France P M U.

La participation

Dès 1945 le Grand prix d’ISBERGUES a connu un grand succès populaire, une véritable aventure humaine, qui a séduit le public, les commerçants heureux de profiter de cette occasion sportive pour soigner leur publicité et bien entendu les meilleurs coureurs attirés par la grille des prix. 30000 F dont 7000 F au premier en 1947, 60000 F dès 1951, 200000 F en 1952 avec les primes, pour passer à 15000 NF en 1962, dont 1200 NF au premier.

Parmi ces coureurs citons le premier vainqueur : Louis DEPREZ, le voisin de NORRENT-FONTES, 5 participations au Tour de France en 1947, 48, 49, 50 et 51. Lauréat de PARIS-ARRAS 45, PARIS-VALENCIENNES 49 et 4 j de DUNKERQUE en 1955. 
Puis les 2 coureurs locaux qui ont contribué énormément à ce succès populaire, Eugène DUPUIS vainqueur en 46, 47 et 48, vainqueur également du grand prix de FOURMIES en 49 et son ami et complice Gustave IMBERT 2éme du G.P.I. en 46 et second derrière Louison BOBET au championnat de France des indépendants la même année, à noter que Gustave est le grand père de madame Cédric VASSEUR. Citons également César MARCELLAK le champion de France 48, qui s’impose au GPI en 52.

Une participation internationale, au fil des années de grande qualité.

Parmi les champions du monde : Jean STABLINSKI, vainqueur du GPI en 66, (2éme GODEFROOT). J. JANSSEN, GPI 69. J ZOETELMEK, GPI 75 et 77 (75 devant VAN IMPE, LABEPIE et HINAULT) (77 devant MERCKX et NILSSON). Champion du monde amateur J JOURDEN, GPI 70. Champion OLYMPIQUE, José BEYAERT, GPI 50.
 Vainqueur de classique, lauréat au GPI : Jozef PLANCKAERT vainqueur du GPI 54. S ELLIOTT 56. J SCHILS 60. J DE HANN 61. F MELCKENBEECK 64. W BOCKLAND 65. D VAN RYCKEGHEM 71. M DEMEYER 72. R ROSIERS 73. D GISIGER 78. E DE WILDE 80. S KELLY 83. K ANDERSEN 84. A VAN DER POEL 85. T VAN VLIET 86. F MONCASSIN 90. J DURAND 91. P ANDERSON 92. W NELISSEN 94. M AERTS 96. M BASKSTEDT 97. P VAN PETEGEM 2000, 2001. Cédric VASSEUR l’enfant du pays licencié au C. C. I .M, en 2002 et 2006. J DEGENKOLB 2012. A DEMARE 2013, 2014 et N BOUHANI 2015.

Par nations la palme revient à la Belgique avec 25 victoires devant la France 24 et la Hollande 7, à noter que des coureurs de 12 nationalités différentes ont inscrit leurs noms au palmarès.

Evolution du parcours

Le fait le plus marquant de l’évolution de l’itinéraire à travers le temps fut tout d’abord la distance, de 120 km de 1945 à 1951, elle passa à 180 km en 1952, 190 km en 1953, 200 km en 1954, puis 215 km de 1955 à 1958, 240 km en 1959, pour plafonner à 247 km en 1979. La nouvelle réglementation de l’union cycliste internationale pour les courses d’un jour fit ramener la distance à 210 km dés 1982 et à 200 km à partir de l’an 2000.
En 1947 il se dispute sur un parcours de 30 km, à couvrir 4 fois par AIRE, NORRENT-FONTES, LILLERS et HAM EN ARTOIS. En 1952 apparait pour la première fois une boucle des mines par BRUAY-NOEUX-BETHUNE, puis en 1956 une boucle des monts par ESTREE-BLANCHE et les collines d’Artois aux alentours. En 1974 la cote de RECLINGHEM, vint durcir la course, puis en 1979 la cote de FAUQUEMBERGUES avec une orientation, à mi-chemin entre l’audomarois et les 7 vallées. En 1982 avec la réduction du kilométrage la boucle des mines est partiellement supprimée et une partie de celle-ci incorporée dans la boucle des monts. L’année 1999 voit l’itinéraire s’orienter vers le Ternois, ANVIN et ses nombreuses cotes aux alentours devenant la plaque tournante du circuit, de ce fait la cote de RECLINGHEM, disparait.

Aujourd’hui les différents circuits restent sensiblement les mêmes, avec quelques variations, les responsables voulant garder environ 8 passages sur la ville d’ISBERGUES.